jeudi 7 mars 2019

De Padoue à Venise

Padoue:  Le Violoniste Guiseppe Tartini 
Buste dans le cloître de la Basilique Saint Antoine


L'histoire (Wikipédia) :
Il fit ses études à l'université de Padoue pour y étudier le droit afin d'exercer ensuite la profession d'avocat. Il tomba amoureux de son élève, Élisabeth Premazore, nièce du cardinal et archevêque de Padoue, Giorgio Corner (1658-1722). Tartini l'épousa secrètement la 27 juillet 1710, après la mort de son père, ce qui attira sur lui la colère de sa belle-famille et du cardinal lui-même. Il n'eut alors d'autre choix, que de laisser son épouse à Padoue, où elle fut enfermée dans un couvent, et de s'enfuir à Rome, déguisé en pèlerin. Ne trouvant aucune sécurité nulle part, il alla de ville en ville jusqu’à ce qu’il trouvât un refuge sûr dans un monastère d’Assise dont l'abbé, le père Giovanni Battista Torre, était un de ses parents. Tartini reprit alors ses études de violon qu'il avait complètement négligées à Padoue. Cette retraite imposée métamorphosa son caractère : alors qu'il était violent et orgueilleux auparavant, il devint aimable et humble. Sa cachette resta longtemps inconnue, car il jouait dans l'église du monastère, dissimulé derrière un rideau ; mais un jour, une rafale de vent souleva le rideau, et il fut reconnu. Tartini se crut perdu, mais il apprit que le cardinal lui avait pardonné, et le recherchait pour le conduire dans les bras de son épouse ! En 1721, il se vit confier la direction de l'orchestre de la basilique Saint-Antoine de Padoue.Il fonda une école de musique réputée qui attira des musiciens venus de toute l'Europe. Il rédigea de nombreux ouvrages théoriques sur la musique, parmi lesquels un traité sur l'art de l'ornementation qui a pu servir d'exemple à Léopold Mozart pour son École du violon. Les ouvrages théoriques qui parurent par la suite, qui reposaient partiellement sur des spéculations erronées, mais également sur de réelles données de l'expérience, furent l'objet de critiques virulentes et de mises en doute par ses concurrents. Ces controverses le rendirent malade et il en mourut en 1770.

Venise: Fondazione Querini
On y vient pour étudier, pour sa bibliothèque, y voir des collections. Dans les villas ou les palais que vous visitez, il y a toujours des instruments de qualité à voir.



 Francesco Goffriller (ou Gofriller) 1692-1750, frère de Matteo, exerça à Venise où il aida son frère dans ses travaux. Lutherie semblable mais un peu inférieure

Venise: Palazzo Grimani École de Musique et de danse anciennes
Vous vous promenez au son des instruments en plein travail.





Venise: Le Palais Vendramin, musée Richard Wagner et Casino.




Vue côté Grand Canal 

L'histoire : (Wikipedia)
Richard Wagner effectua six séjours à Venise entre 1858 et 1883, année de sa mort. Il arriva en Italie, lors de son dernier voyage, peu de temps après les représentations de son drame « scénique sacré » Parsifal, dont la première avait eu lieu au cours du deuxième festival de Bayreuth. Avant son départ d'Allemagne, il loua en entier le premier étage mezzanine du palais Vendramin au comte de Bardi (étage non noble, 18 pièces), et y arriva le 16 septembre 1882 avec sa femme Cosima Wagner, leurs quatre enfants (Daniela, Isolde, Eva et Siegfried Wagner) et des domestiques. Wagner mourut au palais, dans sa soixante-dixième année, d'une crise d'angine de poitrine plus forte que celles dont il avait déjà souffert, le . Nietzsche, dans une lettre très émue de condoléance à Cosima, parlera de « l'heure sacrée où Richard Wagner mourut à Venise... ». Une plaque commémorative, sur une façade adjacente au palais Vendramin, porte cet hommage composé par Gabriele D'Annunzio :
« In questo palagio / l'ultimo spiro di Riccardo Wagner / odono le anime perpetuarsi come la marea / che lambe i marmi. »
Le musée Wagner a été inauguré dans le palais en février 1995, dans quatre des pièces que le compositeur occupait, dont celle où il est mort. Il abrite la collection Josef Lienhart : documents rares, partitions musicales, lettres autographes, peintures, documents et autres trésors familiaux, constituant la plus riche collection privée muséographique relative à Wagner hors de celle réunie à Bayreuth. Le musée est ouvert au public certains jours de la semaine, sur rendez-vous.

Murano, une île de la lagune (Mer Adriatique), dédiée au travail du verre. L'accès se fait en bateau bien sûr.
Le musée du verre


  

Venise: Chiesa San Maurizio Église dé consacrée, elle abrite aujourd'hui le Museo della musica (une partie de la collection Versari)







Venise: Chiesa San Vidal L'église, désacralisée, était depuis de nombreuses années, le siège de l'Union catholique des artistes italiens et la Sacristie est utilisé comme un espace d'exposition pour les œuvres d'art moderne et contemporain. Elle a ensuite été utilisée comme un espace pour les concerts de musique classique et baroque.

Violoncelle  de Guiseppe Fiorini 1911 (Collection Versari), né à Bazzano en 1861 mort en 1934 à Monaco est le fils de Raffaele Fiorini (1828-1898). Guiseppe transfert son atelier à Zurich en 1914, il alla habiter à Rome en 1923, puis à Bologne et revient à Munich, On lui connait près de 500 instruments.

La Fenice









L'histoire (Wikipédia) :
En 1773 ou 1774, le théâtre San Benedetto du quartier de San Marco de Venise brûle et la noblesse de la ville décide de faire construire une nouvelle salle par l'architecte Gian Antonio Selva. Elle est inaugurée le avec un opéra et un ballet « I giuochi d'Agrigento » de Giovanni Paisiello.
Le 13 décembre 1836, le théâtre est détruit par les flammes. Reconstruit à l'identique par les architectes Giambattista et Tommaso Meduna et décoré par Tranquillo Orsi, il rouvre ses portes au public le soir du 26 décembre 1837.
Après guerre, La Fenice occupe une place prépondérante dans l'opéra italien et accueille les œuvres modernes de Stravinsky, Britten, Prokofiev, etc.
Le 29 janvier 1996, alors que le théâtre est l'une des références mondiales de l'art lyrique, il est à nouveau détruit par un incendie criminel causé par deux électriciens d’une entreprise de maintenance, soupçonnés d'avoir mis le feu au théâtre pour éviter de payer des pénalités pour retard de travaux. Rapidement, la décision est prise de le reconstruire à l’identique avec son luxe d'origine : « com'era e dov'era » (« comme il était et où il était »). La reconstruction a commencé en 2001. Après 2 ans de travaux et 60 millions d'euros issus de la ville de Venise, aidée par l'État italien, l’Unesco et d'importantes donations du monde entier, la Fenice renaît de ses cendres – pour la troisième fois. Le théâtre est inauguré le avec La Traviata de Giuseppe Verdi, mise en scène par Robert Carsen.

Les masques Vénitiens.



 
A Vicenza au Palazzo Chiericati, un superbe automate.



Vérone: Amphithéâtre Romain

 



L'histoire : Construit en 30 après J.C, Il fut partiellement detruit en 1117 par un tremblement de terre, après avoir servi de carrière, les premières restauration eurent lieu durant la renaissance. La première saison eût lieu en 1913 on choisit de représenter Aïda dans les arènes romaines admirablement conservées. La capacité est de 22 000 spectateurs assis.

Salon de musique Villa Godi Malinverni




Vitrines



Peinture et musique
Muséo di Santa Caterina



Palazzo Montarini



Padoue: Chiesa Santa Justina



Vérone:  Muséo Castelvecchio




Venise: Galleria del Academia






Venise: Musée d'art moderne Ca' Pesaro


Padova: Musei civici Eremitani
 
 Francesco Zanella "La Musica"

  
Padoue: Villa Contarini-Camerini