La place centrale avec son monument aux morts, au dos la liste importante de la population qui a payé un lourd tribut a la grande guerre. Le retour des rescapés au pays permit à l'économie de repartir lentement.
Le seul établissement français qui forme les futurs luthiers, le lycée Vuillaume. Il y avait une autre école de lutherie créée par Monsieur Pagès, qui faute de successeur a du fermer ses portes.
Les halles de Mirecourt, avec celles de Vézelise, sont probablement parmi les plus anciennes et les plus remarquables de Lorraine qui s'offrent encore à nos yeux aujourd'hui.
Un peu plus loin vous visiterez l'église Pierre Fourier, vous y remarquerez que les bancs sont gravés de noms, cherchez votre luthier favori.
Sans doute là aussi un rappel à l'activité de la ville.Vous pourrez ramener des gourmandises originales.
La partie basse de Mirecourt, son église Saint Pierre Fourier, le pont qui enjambe Le Madon.
Cette rivière fait fonctionner le site industriel du moulin de Poussay qui se concentre sur la scierie et la fabrication d'éléments de lutherie. L'activité de lutherie n'était pas limité à la seule ville de Mirecourt.
Aujourd'hui cette rivière fait la joie des pêcheurs.
La passerelle, qui vous mène de l'atelier du musée, un ancien atelier (de fabrication de guitare) maintenu en état par Madame Baroin archetière.
Vitrine du musée de la Lutherie et de l'Archèterie française, beaucoup de récits sur nos illustres luthiers, quelques belles pièces et surtout la possibilité d'essayer violon, violoncelle et contrebasse.
Il y a aussi un autre musée consacré à la musique mécanique et à la dentelle.
Lorsque c'est jour de brocante à Mirecourt, faut vous attendre à trouver...de l'extraordinaire.
Plusieurs parcours vous mènent sur les traces des plus célèbres Luthiers et Archetiers, randonneurs musiciens vous serpenterez autour des maisons signalées par de petits panneaux d'informations. Certains habitants ne jouent pas totalement le jeu, des plaques disparaissent, les traces industrielles ne sont pas conservées, personne à l'urbanisme de la mairie semble sensible à ces détails.
Je suis un peu jaloux de la signalétique ;)
Ici les tags ont une autre connotation que ceux du Rer B.
Très rare de voir cela en pleine rue: une presse à former les tables. Symbole de la méthode industrielle, la table et le fond étaient de la même épaisseur, la forme de la voûte était obtenue par pressage à chaud, procédé dit de gaufrage.
La maison de Dominique Peccatte (1810-1874), facile à trouver sur le sentier des Luthiers. « Son œuvre, très importante, est extrêmement recherchée de nos jours. Dominique PECCATTE, par son style nouveau et puissant qui a fait sa notoriété, a influencé toute l’Archèterie française dès 1840. » Un archet de Dominique Peccatte se négocie en moyenne à 45000 €.
Le luthier est très croyant, sur les maisons de Mirecourt vous trouverez beaucoup de "Chapelles". La forme particulière se retrouve aussi dans le chevillet de certains instruments.
C'est au cimetière malheureusement que vous retrouverez nos luthiers et archetiers, vous comprendrez très facilement l'imbrication des familles à la lecture des pierres tombales. Hélas, aucune information ne nous est donnée dans ce lieu pourtant riche. Que dire des tombes des illustres laissées à l'abandon...
Seule entreprise encore en activité la société Aubert connue pour ses chevalets, distribue entre autre, une gamme d'instruments de musique reprise de l'ancienne société Sofraluth.