C’est par une porte habituellement fermé, un escalier
poussiéreux, que nous avons accès à la machinerie de l’orgue.
Vous êtes là , à l'intérieur de l'orgue, pouvez voir à gauche le mécanisme de commande des registres, les mécanismes des jeux et des deux claviers, en bleu, c'est le système de soufflerie électrique.
Avant l'électrification, le soufflet était gonflé par l'action de ces deux grosses pédales, il
fallait être deux, en plus de l’organiste, pour en actionner le mouvement :
Description
Grand orgue placé sur le côté du
chœur, comprenant une partie instrumentale en étain,
un buffet en noyer et une console
indépendante en chêne surmontée de deux panneaux
en chêne. Le mécanisme, à
l'arrière, est enfermé dans un caisson en bois résineux, avec
portes d'accès. En façade, sous
le buffet, deux portes latérales à fronton triangulaire
ouvrent sur la tribune
lambrissée. Le garde-corps de tribune, en encorbellement, est
soutenu par 5 consoles en pierre
: garde-corps à pans coupés en noyer, comprenant 10
tables rectangulaires verticales
de niveau, raccord à petit cadre, à corniche inférieure et
supérieure moulurées. Buffet
architecturé en encorbellement, à trois travées soutenues
par des consoles, encadrées de
deux colonnes cannelées portant un entablement à
fronton interrompu et accostées
d'ailerons à décor en demi relief ; l'entablement est
surmonté d'un décor en demi
relief découpé entre les rampants du fronton. Les travées
latérales, identiques,
comprennent chacune trois plates-faces séparées par un décor
en demi relief, de part et
d'autre d'une haute tourelle centrale de 7 gros tuyaux reposant
sur un culot ; celle-ci est
surmontée d'un édicule demi-circulaire porté par 2 colonnettes,
accosté d'ailerons et couronné
d'une statue d'amortissement. Partie instrumentale : grand
orgue 56 notes, récit 56 notes,
pédalier 27 notes ; deux claviers-pédales.
L'orgue construit par
LE ROYER en 1663 possédait à l'origine un clavier, dans ce magnifique
buffet d'esthétique flamande qui est resté conservé avec sa façade et
vraisemblablement une partie de la tuyauterie de 1663.
Il a été agrandi par Puget fin
XIXè, qui ajoute un Récit placé à l'intérieur du buffet. La structure des
parois de la boite expressive sont encore en place. Elles portent aujourd'hui un
sommier de récit-positif.
Ernest Muhleisen restaure l'orgue
en 1964 et lui donne son esthétique néo-classique d'aujourd'hui. Les sommiers
sont mécaniques, à coulisses.
En 2001-2002 un relevage (remise
en état) sommaire a été effectué par Muhleisen :
Console
Démontage et nettoyage des
claviers. Placage complet (os).
Garnissage entier au casimir afin
de réduire le jeu des touches.
Remplacement de trois touches
bricolées par des entretiens sommaires.
Remplacement des écrous de cuir.
Remplacement de tiges laiton au
Grand-orgue afin de refaire un filetage plus saillant pour une meilleure tenue
des écrous, donc des réglages.
Mis en place d’un guide fil pour
la précision du tirage d’accouplement.
Mise en place d'un arrêt
contre-touche pédale.
Garnissage de toutes les
crapaudines d’abrégé tirasse et de l’abrégé pédale.
Remplacement de tous les crochets
laiton des vergettes de pédale.
Sommiers
Remplacement de toutes les
boursettes Grand-orgue, Récit et Pédale.
Réglage des ressorts.
Modification du toucher par
suppression de la « soupape à étage ».
Contrôle de l’ouverture des
coulisses.
Mécanique de notes
Remplacement des écrous et des
mouches.
Contrôle des jeux et bruits de
mécanique.
Alimentation
Contrôle des pressions.
Etanchéification de diverses
fuites, notamment aux tampons de layes.
Buffet Traitement au xylophène de tout le buffet
ainsi que de la charpente et du soubassement.